L'ESA s'associe à La Ville du Port pour célébrer l'eau durant toute une semaine
et propose une exposition des travaux des étudiant.e.s :
Amandine Benintendi
Clémentine Bernardo
Jo Harimanjato
Lamia Irhoud
Mohana Pajaniaye
Kévin Pavaye
Emmanuel Pingret
Kevin Sivagamy
Radjay Souprayenmestry
& Esther Hoareau, enseignante à l'ESA
E dans l'O
Vernissage le 21 mars à 17h à l'ESA
> Exposition jusqu'au 26 mars
Visites possibles à l'ESA sur réservation → 02 62 43 08 01
© Restitution -Boutures de l'Etang-Radjay Souprayenmestry - Extrait vidéo
et avec les étudiants de 2e, 3e, 4e et 5e année
Clémentine Bernardo, Lamia Irhoud, Kevin Pavaye, Clémence Salsili, Séraphine Marie, Zéola Souris, Laurent Ajaguin, Mérédith Hoareau, Camille Maillot, Emmanuel Pingret, Lisa Poinambalom et Lindy Vingataretty, Christelle Balard, Maya Calame, Kenza Cronier, Haurice Guillaume, Manon Lasson, Amandine Patin, Radjay Souprayenmestry, Jo Harimanjato, Mohana Pajaniaye, Kevin Sivagamy, Léa Siduron, Wendy Therméa et Georgie Ganné, Elledie Brague, Cassandra Deboisvilliers, Candice Léonard, Léa Martin, Carine Nirlo, Hippolyte Rioux-Migné, Coralie Uldéric, Alison Gastellier, Cirelly Kajajian, Anie Matois, Kenny Toinette, Enzo Winum, Mathias Armougom, Maurine Aubert, Amandine Benintendi, Naomé Desprez, Alexis Desproges, Marceau Fastre, Amélie Morel, William Pougary, Marilou Mas et Yannick Péria
> Observatoire du territoire avec Vanessa Lacaille & Mounir Ayoub du Laboratoire d'Architecture | tout médium
> Boutures de l'étang avec Sanjeeyann | tous les médiums
> Le temps d'un espace, l'objet sculptural avec Jean-Marc Lacaze | divers médiums
> Reflective meditation avec Artem | Dessin >
Restitution vendredi 15 mars 2019 à partir de 14h
entrée libre
© Sanjeeyann
Depuis les anne?es soixante, plusieurs artistes ont questionne?, à leur manière, la production des formes (la performance, l'art in situ, l'installation) et ont jeté les fondements d'un art contemporain ouvert, pluriel et transdisciplinaire, parfois soumis à ses propres contradictions. Ces pratiques, voulaient valoriser le moment pre?sent et la notion d'expérience_ la cre?ation et re?ception de l'œuvre se re?alisent de fac?on simultane?e_ défiant ainsi le processus de réification intrinsèque à l'instauration de l'art. Pour certains artistes, l'enjeu re?sidait dans le caractère e?phe?me?re des œuvres alors que pour d'autres, la ne?cessite? de documenter leurs actions artistiques s'est vite fait sentir.
A l'ère de l'anthropocène, l'homme devient une force géologique. Quelle responsabilité détient l'artiste, en tant que producteur, tant dans sa relation au paysage et au patrimoine qu'il habite, traverse, investit, intègre ou transforme, qu'en terme de processus de travail ? Que propose-t-il pour s'émanciper de l'objet ou au contraire poser la spécificité de la production dans le champ de l'art ? Comment inscrit-il son projet dans une durabilité éthique et économique ?
Si le recours aux matériaux locaux, aux savoirs vernaculaires et aux valeurs dites négatives (slow design, écolonomie ) semble être un contrepoint aux phénomènes de globalisation et de mondialisation. Dans quelles conditions continuer à faire à la Réunion en conscience de la situation géographique, historique et économique de l'île. Ce séminaire de recherche ouvre la discussion sur la question de la production en art : que produire pour demain et surtout comment ?
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Actuellement dans nos murs pour développer son projet Mineral Accretion Factory, le designer David Enon, chercheur associé au laboratoire APILAB (Arts Paysages Insularités) de l'ESA, est constamment confronté à ces problématiques transversales au champ de l'art et du design. Sa présence offre l'occasion d'un échange avec les membres du laboratoire pour questionner les enjeux de la production artistique à l'heure de la décroissance et des problématiques environnementales dans les trois axes de recherche.
« Le projet M.A.F interroge les conditions de production des formes de notre environnement matériel et cela au regard de contextes environnementaux et sociaux fort. Ces questions dépassent largement les champs du design ou de l'art, il s'agit de réfléchir à, comment l'homme, être de chair et d'os, matériel donc, peut habiter le monde contemporain. À l'heure ou le design s'émancipe de l'industrie, notamment par la recherche, parce que l'industrie fonctionne à court terme et se retrouve dans l'incapacité d'intégrer la finitude des ressources de la planète, c'est dans les écoles d'art que ces questions émergent et prennent formes, l'école d'art est le lieu possible où traiter ces questions. » David ENON